La gouvernance électronique « e-gouvernance » est définie comme « l’utilisation des technologies de l’information et des communications (TIC) dans les administrations publiques, associée à des changements au niveau de l’organisation et de nouvelles aptitudes du personnel. L’objectif est d’améliorer les services publics, renforcer les processus démocratiques et de soutien aux politiques publiques.»
L’e-gouvernement repose sur quatre (4) notions émergentes :
- l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) ;
- l’adaptation des processus de travail et des structures de l’appareil gouvernemental ;
- l’amélioration de l’information, de la communication, de la coopération entre les différents acteurs que sont (i) les citoyens, (ii) les entreprises, (iii) les organisations à but non lucratif et les organisations non gouvernementales ;
- l’augmentation de l’efficacité et de l’efficience des fonctions du gouvernement.
L’administration électronique peut aider les gouvernements à faire des économies, en allégeant certains postes de dépenses comme les télécommunications, les charges d’ordre administratif et de personnel. Elle contribue dans le même sens à l’atteinte d’une meilleure productivité et à l’amélioration de la qualité de travail.
Le rapport 2014 de l’Indice de Développement de l’e-Gouvernement (IDEG) de l’ONU. Cet indicateur qui permet de rendre compte de « l’utilisation des technologies de l’information et de la communication par les gouvernements dans la diffusion d’informations et des services publics aux populations », des services en ligne proposés par les pouvoirs publics, les infrastructures de télécommunication et le capital humain. L’Afrique affiche une moyenne de 0,27 sur 1.
Parmi les vingt pays les moins engagés dans le développement de l’e-gouvernement, dix-sept sont africains. On y trouve la Guinée (190e), le Niger (191e) et la Somalie (193e) avec des scores ne dépassant pas 0,1.
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